skip to main content

Fuites caverno-veineuses et dysfonction érectile : mythe ou réalité ?

Virag, R.

Journal de médecine vasculaire, 2019-03, Vol.44 (2), p.106-106 [Revista revisada por pares]

Elsevier Masson SAS

Texto completo disponible

Citas Citado por
  • Título:
    Fuites caverno-veineuses et dysfonction érectile : mythe ou réalité ?
  • Autor: Virag, R.
  • Materias: Dysfonction érectile ; Fuite caverno-veineuse
  • Es parte de: Journal de médecine vasculaire, 2019-03, Vol.44 (2), p.106-106
  • Descripción: Le non-maintien de l’érection lors de l’activité sexuelle est la cause la plus fréquente de dysfonction érectile (DE). Or, comme son maintien dépend de facteurs intriqués, cellulaire, tissulaire, hémodynamique, neurologique et aussi psychologique, dont le dysfonctionnement peut entraîner une fuite caverno-veineuse (FCV) par augmentation insuffisante de la pression intra caverneuse (PIC), la spécificité de son origine vasculaire est l’objet d’âpres discussions. En se plaçant sur le plan hémodynamique, on distingue des FCV primaires pour lesquelles on suspectera un drainage veineux anormal et/ou prématuré sans autre étiologie décelable et des FCV secondaires de causes diverses. L’anatomie complexe du réseau veineux pénien a rendu la correction chirurgicale de ces fuites proposées pour la première fois devant le Collège Français de Pathologie Vasculaire, il y a plus de 40 ans ici-même, délicates au point de voir certains récuser ce type de chirurgie en niant la réalité du concept de FCV. Il faut plutôt questionner la raison des échecs recensés : interventions incomplètes et/ou diagnostics incertains. Les limites des traitements médicaux conservateurs (inhibiteurs des phosphodiestérases et/ou injections intra caverneuses), tout comme la demande croissante de sujets jeunes atteints d’impuissance primaire et souhaitant une solution radicale, ont réactivé la recherche clinique sur les FCV et leur traitement. En effet la prévalence de la DE dans la population générale est d’environ 30 % et les insuffisances du traitement médical d’environ un cas sur deux des plaignants. Aujourd’hui la réalité des FCV, attestée de longue date par l’histoire, la clinique animale et humaine se trouve confortée dans son évidence par les progrès de l’évaluation moderne fondée bien sûr sur l’histoire clinique mais essentiellement sur les données de l’échographie sensibilisée par l’érection pharmacologique. L’excellente sensibilité et spécificité de celle-ci permet de réserver la visualisation des seules FCV probables au cavernoscanner pour discussion chirurgicale. Si l’indication d’une intervention dans les FCV primaires est évidente, elle sera discutée dans les FCV secondaires en fonction de l’ensemble du bilan, de la réponse potentielle à d’autres traitements et in fine des desiderata du patient. La chirurgie marie exérèse des veines fuyantes superficielles et embolisation des réseaux profonds avec contrôle hémodynamique et radiologique peropératoire.
  • Editor: Elsevier Masson SAS
  • Idioma: Francés

Buscando en bases de datos remotas, por favor espere

  • Buscando por
  • enscope:(USP_VIDEOS),scope:("PRIMO"),scope:(USP_FISICO),scope:(USP_EREVISTAS),scope:(USP),scope:(USP_EBOOKS),scope:(USP_PRODUCAO),primo_central_multiple_fe
  • Mostrar lo que tiene hasta ahora