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ROMANI DI RAZZA.Romanism in fascist and racist iconography after 1938

Mauri, Antonella

Cahiers de la Méditerranée, 2020-12 (101), p.129-154 [Periódico revisado por pares]

Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC)

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Citações Citado por
  • Título:
    ROMANI DI RAZZA.Romanism in fascist and racist iconography after 1938
  • Autor: Mauri, Antonella
  • Assuntos: Classical studies ; Cultural heritage and museology ; History ; Humanities and Social Sciences ; Sociology
  • É parte de: Cahiers de la Méditerranée, 2020-12 (101), p.129-154
  • Descrição: Fascism has always claimed its links with the Roman Empire. After 1938, the Romanizing ideology is put at the service of racism, and Auguste becomes the symbol of the triumph of the Empire and also of a race: the blood of the Romans would still flow, as it was at imperial era, in the veins of Italians. Many historians point out that Augustus had saved the « Latin race » by refusing citizenship to provincials, and miscegenation too. Fascists claim the purity of blood and the moral and physical resemblance of Italy to the Rome of Augustus. The emperor becomes the symbol of classical beauty, dignity and elegance. They appear a lot of images appearing comparing the « typically Italian » physiognomy, responding to the fascist canons, to the statues of the Augustan Rome, to underline their affinities. Here we analyse a choice of images and articles dealing with this subject, which has become an unavoidable theme of the last fascism. Le fascisme a toujours revendiqué ses liens avec l’Empire Romain. Après 1938, l’idéologie romanisante est mise au service du discours raciste, et Auguste devient le symbole du triomphe de l’Empire et d’une appartenance raciale : le sang des Romains coulerait encore, tel qu’il l’était à l’époque impériale, dans les veines des Italiens. Maints historiens soulignent qu’Auguste avait sauvé la « race latine » en refusant la citoyenneté aux provinciaux et les métissages. On revendique la pureté de sang et la ressemblance morale et physique de l’Italie fasciste avec la Rome d’Auguste. L’empereur devient le symbole de la beauté classique, de la dignité et de l’élégance. On voit apparaître de plus en plus d’images où l’on compare la physionomie « typiquement italienne », répondant aux canons fascistes, à celle des statues de la Rome d’Auguste, pour en souligner les affinités. On analyse ici un choix d’images et d’articles traitant ce sujet, devenu un thème incontournable du dernier fascisme.
  • Editor: Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC)
  • Idioma: Francês

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